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Pondéralement vôtre...
11 juillet 2008

Endocrinologues et moi…

Depuis mes déboires thyroïdiens j'ai eu du mal à trouver une bonne endocrino. A savoir que la première qui m'avait suivie était à Arles et qu'avant l'opération était enceinte et qu'à mon retour de l'hôpital, elle avait accouché. J'ai déménagé sur Aix-en-Provence un mois après l'opération. Peu après j'ai rencontré une endocrinologue dont le bureau me faisait penser au château de Versaille, grande, sèche, pas très agréable et qui estimait que me laisser en hyperthyroïdie, c'est-à-dire dans un état de nervosité difficilement descriptible était une bonne idée car ça allait me faire maigrir. Du coup j'ai dit "stop". Je me débrouille avec le médecin généraliste qui lui ne me laisse pas avec un métabolisme complètement dérangé sous prétexte qu'il faut maigrir.


Je suis donc restée sans suivi endocrinologique pendant presque deux ans. Et pendant ces deux ans je suis partie dans le Gers que j'adore. Ma foi, j'avais pris l'habitude d'être soignée par ma doctoresse, et ça m'allait très bien comme ça. Pis finalement je suis allée voir une endocrinologue qui se disait nutritionniste. Quand je lui ai demandé de l'aide pour perdre du poids elle m'a répondu que je n'avais qu'à prendre des petites assiettes afin de réduire mes portions. Euh. Ensuite, c'était il y a deux ans, j'ai fait une crise de spasmophilie pas très jolie, ce qui a conduit mon médecin traitant à me doubler les doses de calcium et de fixateurs de calcium. Sauf que l'endocrinologue en question, malgré lui avoir expliqué ce qui m'était arrivé 1 mois avant, a proposé que je réduise de MOITIE la dose originelle, c'est-à-dire la dose que je prenais au moment de la crise. J'avoue ne pas avoir compris. La seule bonne chose qu'elle m'ait conseillée c'est de tenter de réguler par moi même mes doses en fonction des symptômes que je ressens. Je n'ai pas suivi tous ses conseils, me suis senties complètement abandonnée par cette catégorie de médecins et m'en suis remise aux bons soins de ma généraliste.


Et puis récemment, parce que mes jambes vont mal, j'ai décidé de retenter avec une endocrinologue nutritionniste sous les conseils de ma généraliste. Et la première consultation fut un plaisir. Je vous la conterai très prochainement…


En attendant, le corps médical n'est pas toujours mon ami. Il faut avouer qu'après mon opération j'ai un peu été "lâchée dans la nature" avec un "maintenant c'est fait, démerdez vous !"…C'est dans ces moments là que je comprends que certaines personnes ayant les mêmes complications que moi finissent par déprimer !

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