Consultation 1.
C'est le 24 Juin 2008 à 15h que j'avais rendez-vous avec cette endocrinologue-nutritionniste pour un bilan hormonal et une bilan pondéral afin de trouver les meilleures solutions pour que je perde du poids sans aggraver mes petits problèmes de santé latents.
J'appréhendais cette rencontre. Jusque là, les endocrinologues nutritionnistes n'avaient jamais pris en compte mes ressentis et étaient plutôt "agressifs" envers mon poids comme si c'était ma faute et à enrayer d'urgence. A Aix-en-Provence, elle voulait me laisser en hyperthyroïdie pour que je fonde à vive allure et facilement. J'étais une vraie boule de nerfs: palpitations, agressivité notoire, envie de casser la gueule à tout le monde. Que de joie! Mon généraliste a vite remis ma dose d'hormones à la normale car ma tension artérielle était à 15. A Tarbes, mon ex endocrino qui se prétendait nutritionniste, n'a pas été capable de me donner des sortes de menus ou plans à suivre. Elle m'a seulement proposé de prendre des assiettes de plus petit diamètre. Et pire ! Je venais de faire une crise de spasmophilie dûe à l'hypocalcémie et elle m'a diminué mon traitement pour ça, même après que je lui ai expliqué le problème. Au revoir madame le docteur en je-sais-pas-quoi-qui-me-fait-payer-46-euros-et-qui-m'soigne-pas.
Alors oui, je craignais cette rencontre avec ma nouvelle endocrinologue-nutritionniste de Muret. Celles que j'avais connues étaient grandes et sèches, pédantes sur les bords et me regardaient de travers. Et si c'était encore le même refrain, hein?
J'étais donc soucieuse dans la voiture et dans la salle d'attente. Un autre dame attendait avant nous. Quand je l'ai vue sortir de son cabinet, j'ai ressenti un premier soulagement. Rien d'une grande sèche ! Une femme qui me semblait gentille, compréhensive et qui n'était pas filiforme, pas obèse, pas grosse, mais avec des rondeurs jolies. "Hey! madame le nouveau docteur, je sens que tu vas être mon amie.". Je ne m'en faisais plus. Je m'impatientais.
Entrée dans le cabinet j'ai eu droit à la revue complète de toutes mes prises de sang, à une revue complète de mon état de santé : palpage, prise de tension et le moment fatidique la montée sur la balance. Et quelle balance! Un truc des années 40. Un vieux système. Elle a dit que je pesais 114 kilos. "C'est ça! Elle pèse bien ta vieille balance madame le docteur." Pensais-je. Elle me tutoyait, elle m'écoutait et le feeling se créait. Elle n'a pas cherché à me culpabiliser, à me dire "il faut perdre absolument". Elle m'a rassuré en me disant qu'elle ne voulait pas entendre le mot "régime". Elle m'a rassuré en voulant d'abord voir où en était mon état de santé pour pouvoir y adapter un programme alimentaire. Elle ne m'a pas complexée. Nous sommes tombées d'accord sur tout. Une rééducation alimentaire avec une perte de poids sur la durée : 1 à 2 ans. Une perte de poids loin de toute fin esthétique mais pour ma santé, mes jambes …
Et depuis ce jour là, je sais que dès que mon programme commencera (normalement fin Août), je serais plus que motivée et entre de bonnes mains. Pourvu que ça dure !
![[Recyclage d'Août 2008] Sauter un repas?](https://image.canalblog.com/MWwOngJgJdjMrgFUJgJeqqbl1wE=/400x260/smart/filters:no_upscale()/https%3A%2F%2Fassets.over-blog.com%2Ft%2Fcedistic%2Fcamera.png)
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