L’Aventure Vélo…
Je l’avais dit et je l’ai fait. J’ai remis en route mon vélo. Après un passage chez Décathlon et l’achat de deux chambres à air neuves, d’un antivol, d’une pompe à vélo et d’un casque, mon papa a pu remettre le dit vélo, qui prenait la poussière depuis huit ans, sur pieds …enfin sur roue ! Alors je me suis lancée, j’ai enfilé mon casque et là j’ai eu peur ! J’ai vraiment l’air d’une tortue avec ce truc affreux sur la tête. Heureusement le ridicule ne tue pas et c’est bien le but, que je ne me tue pas !
Je suis donc partie une première fois, pas trop loin de la maison et j’ai attaqué une première petite côte bien pentue. « Ben merde alors, j’y arrive pas ! ». Wawaa ou l’art de faire du surplace à vélo ! J’ai grimpé à pied, poussant mon vélo puis je suis remontée dessus. Je suis vite rentrée à la maison.
J’ai recommencé deux jours plus tard, sur un trajet plus long et je ne comprenais pas pourquoi les côtes me paraissaient si difficiles à gravir ! C’était juste que ma selle fût trop basse et que je ne tendais pas complètement les jambes en roulant, du coup je perdais beaucoup de puissance ! Alors j’ai tripoté la chose, avec délicatesse. Et j’ai remonté la selle. Et ho, même pour rouler sur le plat, j’ai plus de puissance ! Adjugé, vendu.
Et avant-hier soir, le ciel bleu étant revenu, j’ai décidé de partir à l’aventure ! J’ai donc enfilé mon fabuleux et non moins élégant casque, mis ma gourde dans mon sac accompagnée d’un petit en-cas (il faut toujours avoir quelque chose de sucré avec soi pour les coups de mou ! ) puis j’ai chevauché mon vélo. J’ai pris le petit chemin derrière chez moi, j’ai constaté qu’en montée, avec la selle plus haute ça allait beaucoup mieux surtout que j’ai plusieurs vitesses sur mon vélo. J’ai continué sur une petite route à travers les champs de maïs bordés de grands chardons.
J’ai rejoint une patte d’oie où j’ai fait une pause… parce que la petite montée qui précédait m’avait donné très soif. Il faisait beau et j’avais un paysage agréable.
Et puis là je me suis dit "Soyons fous ! Et si j’allais jusqu’à Bezues Bajon", un village à 2.5km de là. Sur la petite route à la fois vallonnée et tortueuse, j’avoue avoir un peu galéré, mais j’ai fait une ou deux pauses, histoire de ne pas m’épuiser, et puis au début, ça n’est pas facile, le temps viendra où j’arriverai à rouler en continu. Les pauses m’ont offert d’autres jolis paysages colorés !
Une fois arrivée à Bezues Bajon, mon côté « touriste » m’a fait m’arrêter devant une superbe bâtisse avec des tours carrée.
Puis j’ai pris une petite route à droite qui descendait vers le lac de l’Astarac. Une portion très facile puisqu’elle est uniquement en descente. C’était un moment de détente tout à fait particulier, entre la beauté des paysages, le vent frais qui caressait mon visage, cette impression de liberté… Au bout de la route, j’espérais trouver un bout de lac, mais il était trop sec, alors je suis repartie sur la droite, vers chez moi, admirant les jolies collines verdoyantes.
La route qui ramenait chez moi par contre, n’était quasiment que de montée. Je me suis mise en tête de tenter de la faire sans m’arrêter et ça a été un bon moment d’endurance (évidemment je me suis arrêtée au stop et au milieu de la montée :s :) ) et j’ai fichtrement bien transpiré et même si en rentrant j’étais fatiguée, ma petite heure de vélo m’a rudement fait du bien : 16 km d’efforts sporadiques, un bon bol d’air et beaucoup de plaisir , que demander de plus ?
Non non ce billet ne copie pas du tout mon blog Gersicotti Gersicotta, pas du tout ...
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