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Pondéralement vôtre...
12 février 2010

La rosacée, parlons-en sans en rougir !

Sortons des problèmes de poids un moment. J’y tiens. Car cette semaine, c’est –et ce jusqu’à dimanche 14 Février – la semaine nationale d’informations sur la Rosacée. Avec un nom pareil, aussi musical et harmonieux, on pourrait croire qu’il s’agit du tout dernier élan artistique donnant lieu à de grandes expositions dans toutes la France.

Ne vous emballez pas, ça n’a rien de pictural… La rosacée est une maladie. Certaines personnes rougissent. Oui, ça arrivent à tout le monde de rougir : un compliment, un grand moment de honte, l’amour aussi, après tout c’est bientôt la Saint-Valentin ! Mais on peut aussi rougir sans avoir besoin d’être émoustillé, avec la manifestation de rougeurs dérangeantes, handicapantes et douloureuses.

C’est la rosacée ! Cette maladie de peau, qui touche près de 4 Millions de Français,  et dont une bonne partie ignore en être atteint,  est une manifestation inflammatoire d’origine vasculaire qui se développe au niveau du visage.

Si ce n’était que simplement rougir de temps en temps cela pourrait avoir son charme ! Mais la rosacée est une maladie évolutive qui, non seulement de se déclarer à l’improviste, est évolutive : si elle commence par des rougeurs intenses transitoires qui colonisent le nez et les pommettes avec une sensation de chaleur, picotement ou brûlure, elle peut évoluer vers des rougeurs permanentes (érythrose) ainsi que des petits vaisseaux dilatés (couperose). Ces zones rouges voient aussi apparaitre des boutons inflammatoires (papulo-pustule, nom rigolo, même si c’est pas rigolo ! ) ce qui n’est pas très amusant puisque ces éruptions cutanées et rougeurs persistantes peuvent profondément abimer la peau du visage et se transformer en œdème permanent !

Et  pour couronner le tout, ces symptômes plus que désagréables peuvent être aggravés par une simple exposition au soleil, par la consommation de boisson chaudes, d’épices ou d’alcool, par la chaleur, le vent, le froid et les écarts de température brutaux, ou encore le stress ou … les efforts physiques intenses ! Une maladie bien handicapante qui au départ paraissait être plutôt charmante avec ses petites rougeurs éparses !

Rassurez-vous, il existe des solutions et pour cela il faut prévenir la maladie au plus tôt. Selon le stade de la maladie, le malade se verra prescrire des traitements locaux anti-inflammatoires, des médicaments oraux ou encore de l’électrocoabulation ou du laser …qui permettront de raréfier les crises !

Pour parler de cette maladie que beaucoup surmontent d’eux-mêmes, sans savoir qu’ils en sont atteint, prévenir, guérir, et dépasser la maladie, Cliona, déesse de la beauté, invite tous les français à oser rougir et parler de leur rougeur !



A l’occasion de la St Valentin,
Ne rougissez pas de vos rougeurs, Osez !
Osez parler de vos rougeurs !
Osez exprimer vos sentiments !
Osez déclarer votre flamme !
Osez aborder votre entourage !
Osez s’adresser à un inconnu !
Envoyez vos messages d’amour et d’amitié
sans rougir !



Et comme la Saint-Valentin approche, Cliona s’anime en cartes virtuelles personnalisables : vous pourrez envoyer à profusion des déclarations d’amour et d’amitié : rendez-vous sur le site www.rosacee.com. Vous ferez ainsi d’une pierre deux coups : vous enverrez de l’amour en E-card et vous ferez connaitre cette maladie qui est loin d’être anodine !



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