J’ai testé le chocolat Light.

Attention aux âmes sensibles, ce billet comporte des passages loin d’être fins et délicats.

Oui j’ai testé le chocolat light et pourtant je suis foncièrement contre ce genre d’aliment « light » parce qu’à mon sens ce n’est pas moins pire que du chocolat normal. J’avais ce jour là une furieuse envie de manger du chocolat. Furieuse c’était peut être ça le problème. Je faisais mes courses à ce moment-là, ça tombait pile poil bien pour céder à la tentation, à mes envies parce qu’après tout, de temps en temps, il ne faut quand même pas trop se frustrer ou se brimer. Alors je suis allée dans le rayon du chocolat que je connais très bien d’ailleurs, puisque c’est celui du supermarché où je travaille.

En général, pour me dissuader, je jette rapidement un œil aux valeurs nutritionnelles des produits qui m’ouvrent l’appétit. 1500 kcal pour une plaque de chocolat aux noisettes, c’est l’équivalent de ce que m’apporte mon alimentation équilibrée sensée me faire maigrir.  Je tombe alors sur du chocolat Light avec moins de sucre, moins de gras. 500 kcal pour la plaque entière. Ah c’est déjà moins pire. Et 50 kcal par carré ingéré. Hop, je m’en prends une plaque malgré un prix un peu casse porte-monnaie et je me dis avec grande conviction « je n’en mangerai qu’un carré avec mon thé et par jour ». C'est cela oui, bien sûr !

Déjà arrivée dans la voiture, j’ai été prise d’une pulsion incontrôlable : vite gouter ce chocolat. Imaginez, paf, la plaque, entamée. 50 kcal. J’avoue avoir pris un instant plaisir. Assise au volant de ma voiture avant de redémarrer. Le soleil me réchauffant à travers le pare-brise. J’ai trouvé ce chocolat très bon. Et ça c’était un gros problème.

Une fois rentrée à la maison, finies les bonnes résolutions, fini l’adage « un carré avec mon thé et par jour », fini d’être raisonnable. J’ai tout bouffé. Ouais ! Je ne m’en voulais pas pour autant. C’était fait ! Tant pis pour moi ! Je me suis vraiment régalé. J’aurais mangé le papier avec !

Et tout à coup ce fût l’effet coupe-faim. Plus envie de rien manger. Limite nauséeuse. Des crampes intestinales. Je n’ai donc rien mangé à midi, rien mangé à 16h et je me suis forcée à manger une tranche de poisson le soir, histoire d’avoir quelque chose dans le corps. Mais ce n’est pas ça le pire. J’avais l’impression d’être enceinte de 6 mois. J’avais le ventre rond comme un ballon, gonflé et douloureux et une envie de …PETER ! Une envie de péter que je n’arrivais pas à soulager, car je n’arrivais pas à péter !

Heureusement ce soir là, j’étais seule à la maison. Quand tout s’est débloqué ce fût un concerto en pet majeur. Prout par-ci, prout par-là, des flatulences à tire-larigot. Je n’ai pas osé mettre le nez sous la couette.

Evidemment, cette folle crise de pets, c’était effectivement le résultat de ma gourmandise ! Mais , j’ai eu ce genre d’envie un peu avant cet événement et j’ai mangé du chocolat normal. Et je n’ai pas eu cet affreux épisode de flatulences aigues, juste que, comme je ne suis plus habituée, je n’avais plus du tout faim et que je n’étais plus capable d’avaler autre chose !

Alors je me pose une question : est-ce qu’un ingestion trop importante de chocolat à l’aspartame (parce que s’il y a moins de sucre, il y a de l’aspartame ! ) serait à l’origine de troubles digestifs ?

En attendant, je suis vaccinée. J’ai plus du tout envie de manger autant de chocolat d’un coup !